D’ici 2050, nous serons 10 millions de personnes, nous devront donc augmenter notre production alimentaire de 70%. En conséquence nous devons augmenter également la production de matière première. Or de nos jours la production et la transformation d’aliments rejette énormément de déchets dans l’air tel que le CO2. Les recycleurs super-chargés en carbone sont donc une des solutions proposés par une équipe de chercheurs, appelé Kiverdi, car comme vous le savez le CO2 n’est pas une ressource compliquée a trouver au contraire il est en surplus dans notre atmosphère.
D’où ça vient ?
A l’origine, cette idée a été étudié par la NASA pour l’utiliser dans les vaisseaux. Imaginez, vous partez avec seulement un paquet de graine pour vous nourrir et une fois dans l’espace vous faites pousser ces graines a l’aide de micro-organismes appelés des recycleurs super-chargés en carbone. Les astronautes respirent et rejettent donc du CO2, ces micro-organismes capturent ce CO2 et vont alors contribuer a la croissance d’une plante nutritive, riche en carbone et surtout qui pousse plus rapidement. Ces plantes vont alors servir à nourrir les astronautes qui vont produirent du CO2 et ainsi de suite, cela forme une boucle sans fin. Les chercheurs ont donc voulu appliquer ce système à l’échelle de la terre.
Comment ça marche ?
Les recycleurs de carbone permettent de transformer le dioxyde de carbone et également d’autres gaz, tel que le monoxyde de carbone et l’hydrogène, en huiles de plantes, protéines, nutriments et produits d’origine biologique. Ces gaz sont introduit dans un bioréacteur avec des agents spéciaux faisant partit d’une catégorie spéciale de microbes ; les hydrogénotrophes. Ces recycleurs super-chargés en carbone vont alors capturer le CO2 ( ou autres gaz ) et vont les convertir en un produit voulu. Ce dernier est alors retiré du bioréacteur pour subir une unité de traitements standard qui vont séparer les produits des coproduits et recycler l’eau. Utilisé sur les plantes les hydrogénotrophes permettent à celle-ci de trouver leur énergie non plus dans la lumière mais dans l’hydrogène.
Son utilisation ?
Les produits des recycleurs tel que les huiles de plantes, les protéines et les nutriments sont alors utilisés dans de nombreux produits alimentaire, cosmétique,… Cela pourrait donc, pour le cas des huiles de plantes, permettre de remplacer l’huile de palme naturel et donc également sa culture qui cause un grosse partie de la déforestation et de la production de CO2. Pour le cas des nutriments cela pourrait permettre de les utiliser dans le pain, les gâteaux,… Et pour le cas des protéines, elles sont utilisées pour réaliser des repas ou des produits alimentaires. C’est le cas de la marque planet+food qui produisent des protéines a base de CO2 pour ensuite les utiliser dans la confection d’aliments.
Un autres des nombreux points positifs de ces recycleurs super-chargés en carbone est que utilisé sur des plantes, cela permet leur production en moins de temps mais également sans besoin de conditions spéciales. Les plantes possédant des recycleurs peuvent alors pousser dans le noir, a n’importe quelle saisons, ont besoins de moins d’espaces et puis surtout poussent plus rapidement.
Quelle pourrait être son rôle dans la crise alimentaire et la diminution de CO2 ?
Donc en utilisant des plantes contenant ces micro-organismes ont pourrait produire de tout n’importe où, ce qui diminuerait les transports. On pourrait également remplacer les huiles de plante naturel par les huiles de plante produite a base de CO2 ce qui diminuerait alors tous ce qui est déforestation. Cela permettrai également de produire plus en moins de temps et sur un espace réduit ce qui augmenterai les quantités de matières premières. Puis pour de ce qui est de la confection de produits à l’aide des recycleurs de carbone , celle-ci ne rejette quasiment pas de déchets et utilise que très peu de ressources. On peut alors en conclure que les recycleurs super-chargés en carbone peuvent être une des nombreuses solutions pour contrer la crise alimentaire tel que l’aéroponie, les imprimante 3D et les microalgues. Mais cela pourrait également être une solution pour réduire le CO2 contenu dans l’air et ainsi que son rejet.